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L'année s'achève aussi avec ce solstice déconstructeur.
L'opéra de la Chaufferie, dans ses ultimes scènes du dernier acte, nous avait même offert une danse, moins funèbre que transformatrice, pour un vrai rituel de passage devant l'ombre même du Totem ! C'était dimanche 18.
Le dernier jour (mardi 20), il y eut d'abord un ultime sacrifice par le feu pour découper les pieds du parallélépipède qui n'est plus qu'un dessin.
Alors qu'il reposait depuis trois jours sur la masse de ses tripes, le cœur de la chaufferie, singulier et plutôt cylindrique, aux veines et artères visibles, ce cœur fut alors mis à terre définitivement par son vainqueur - mais non vain cœur, car l'homme (c'était le chef) l'accompagna jusqu'au bout avec son attention.
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La déconstruction n'est pas simplement la décomposition d'une structure architecturale, c'est aussi une question sur le fondement, sur le rapport fondement/fondé ; sur la clôture de la structure, sur toute une architecture de la philosophie.
La déconstruction est un terme remis d'actualité ces derniers temps, en particulier avec l'affaire du "cargo noir" en Bretagne.
La déconstruction est contenue dans l'essence même de la construction. Sa mise en scène contient nécessairement des éléments symboliques qui donnent un sens (et un non-sens) à la construction. On peut même se demander si ce n'est pas la déconstruction qui contient la construction... On (re)découvre le silence lorsque l'on cesse de faire du bruit.
L'opéra de la Chaufferie laisse apparaître après 6 mois de représentations (et près de 4000 clichés) que la déconstruction est une analogie puissante d'un processus (noir) de transmutation.
J. Derrida fut un militant (ambigu et labyrinthique) d'une pensée alternative, et comme certains, un ennemi du dualisme dictatorial des opposés et de la pensée binaire. D'après lui, la déconstruction est un chantier de différence, une différAnce. Elle n'a pas de lieu, elle est donc u-topique.
Comme le serait une éventuelle "géométrie spirituelle"...
Liens:
- Derrida (1) (2) (3)
La déconstruction est contenue dans l'essence même de la construction. Sa mise en scène contient nécessairement des éléments symboliques qui donnent un sens (et un non-sens) à la construction. On peut même se demander si ce n'est pas la déconstruction qui contient la construction... On (re)découvre le silence lorsque l'on cesse de faire du bruit.
L'opéra de la Chaufferie laisse apparaître après 6 mois de représentations (et près de 4000 clichés) que la déconstruction est une analogie puissante d'un processus (noir) de transmutation.
J. Derrida fut un militant (ambigu et labyrinthique) d'une pensée alternative, et comme certains, un ennemi du dualisme dictatorial des opposés et de la pensée binaire. D'après lui, la déconstruction est un chantier de différence, une différAnce. Elle n'a pas de lieu, elle est donc u-topique.
Comme le serait une éventuelle "géométrie spirituelle"...
Liens:
- Derrida (1) (2) (3)
(20 décembre)
2012, année déconstructiviste ?
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