Ami(e)s du jazz et des étoiles électroniques, les navigations dans le monde physique sont de plus en plus rafraîchies, météoblige. Il y a de l’hibernation dans l’air. Le corps physique semble se rétrécir, ce qui a l’avantage de faire ressortir les conditionnements de l’esprit, comme les branchages nudistes de nos arbres. D'ailleurs les corps sont mis à rude épreuve en ce moment, celui de la Justice, de la Santé, de l’Education, de la Recherche même. Les oreilles sont griffées par un vent obscur, lourd et sans feuille.
Heureusement, pour entretenir la géométrie des sentiments (expression d’A. Frutiger), toujours le long du canal, il y avait quelques voisins exemplaires, aperçus en pleine pratique (>> Ipernity).
Pour l’épreuve de l’échelle, aucun des pratiquants n’a pu atteindre le dernier échelon, malgré l’aide de cieux tiepolesques. On peut les comprendre. Il y avait même un goût iodé d’analogie.
Tel celui d’une huître, ce goût m’a accompagné dans une navigation web qui m’a conduit jusqu’à cette belle peinture chinoise au format étonnant (24,8 x 528,7 cm). D'un pont à l'autre...