Cubyrinthe

-- L’entreprise de l’histoire de NeD est pleine de ces vertiges propres aux sujets « numineux », qui font faire des cheminements labyrinthiques, où chaque portion du parcours fait découvrir des petits trésors qui éclairent momentanément l’intérieur pour ensuite replonger dans la complexité de l’ensemble.

L’histoire de NeD a commencé en août 2002, au cours de mon travail sur des « glyphes d’âme » et sur des tentatives pour définir leur espace qui, à l’image de l’âme, a un caractère irrationnel et labyrinthique.
Calligrâme, idéogrâme.

A l’opposé des effets spéciaux propres à notre époque, j’ai choisi certaines contraintes, rudimentaires et « élémentaires ». Essais de perspective simplifiée : axonométrique. Premières tentatives en perspective isométrique (« Joujoux »). Puis mises au point de tracés « élémentaires », c'est-à-dire vraiment faciles, sur un papier quadrillé à 5 mm (sans compas ni équerre !).

Donc NeD est né de tentatives pour dessiner un cube--labyrinthe représentatif de l’espace (irrationnel) d’un glyphe—âme.
Cubyrinthe , labéricube…

Depuis longtemps, je cherche des traductions visuelles et picturales des manifestations de l’âme.
Les Glyphes de l’âme ont trouvé dans le Cube Paradoxal un symbole de leur espace. Autrement dit, NeD est une figure représentative de l’espace symbolique des Glyphes de l’âme.
Cet espace est labyrinthique, c'est-à-dire qu’il oscille entre deux et trois dimensions.Le labyrinthe est synonyme de mandala (voir M. Eliade, Images et Symboles). NeD tient des deux. C’est un symbole qui traduit la réalité du Centre. Il prouve aussi que l’âme contient un « instinct » du Centre.