Collé-serré

Au risque d'être rabat-joie et irrévérencieux, j'ai un pincement au coeur.
Amis du jazz, ô collègues pourfendeurs de la pensée logique et linéaire mise à l’index par nos chers instructeurs, ne faut-il pas cependant préserver la pensée créatrice (i.e. la nourrir, la faire respirer), même si l’esprit recule comme devant un chaton excité ?

-- Avez-vous déjà vu de jeunes chats jouer, réellement jouer ? Ce sont de vrais clowns ahurissants. C’est la Paidia (de Caillois) dans toute sa splendeur rayonnante. Cela n'empêche pas les chats (grands méditants devant l’Ether nail) de faire aussi du yoga : Achayoga.
.
...

Ce n'est plus un secret pour personne (quoique...), une grande partie de ce qu'on appelle les pensées est inutile. C'est vrai aussi que la pensée créatrice peut faire peur, surtout si elle fraye avec la folle du logis qui enfourche son petit vélo vers la case qui lui manque... Elle cherche à échapper aux dogmes, formatages et autres conditionnements, à des habits trop "strait" et prévisibles.

En fait, je crois qu'elle aimerait vivre nue. En tout cas, elle est naturiste. Son énergie est celle de la Vie. J'ai du mal à la lâcher (à cause de mon goût pour les minorités ?).

Car, enfin, le désir de Ludus (ou Pratique) doit bien, un jour ou l'autre, se frotter (collé-serré) à la Paidia exubérante pour produire de la Présence, n'est-ce pas iPapy ?