Il y a un aspect important de l'art, au sein d'une culture, qui tend à sérieusement diminuer: c'est son rôle de transmission. La transmission est mal en point - ne serait-ce que dans l'éducation. Il y a un chaos grandissant qui n'est pas du tout en faveur d'une transmission correcte de la connaissance.
La valse frénétique de slogans qui remplacent les valeurs naturelles augmente avec la cacophonie de toutes les soi disantes informations. L'art a tendance (malgré lui?) à perdre de vue cet aspect important de sa fonction culturelle.
On voit de plus en plus d'arts subjectifs qui ne font que traduire telle ou telle névrose, tel ou tel dysfonctionnement anecdotique de la vie personnelle; ou encore une "production" artistique qui n'a de sens que par rapport à une spéculation pseudo culturelle; ou encore un snobisme mondain; ou même un prétexte à de grossières manipulations financières.
Il y a des productions fondées sur le seul critère de l'émotionnel, du plaisir - évidemment légitime - ou de l'artistiquement correct.
Mais il n'y a en fin de compte que peu d'oeuvres (visibles, ou qui échappent au black out de la censure) qui associent au naturel besoin d'expression et au non moins naturel désir de beauté, un désir de transmission de connaissance qui ne soit pas noyé par des vélléités matérialistes et égocentriques.
Gloub!
L'art n'est pas seulement une affaire d'émotions et de sensations - ni une affaire financière. C'est aussi une affaire spirituelle.
"Du spirituel dans l'art", vous avez dit spir...?
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