A propos du chemin (path), l’horizontalité et la verticalité continuent de surprendre par leur relativité, et contrairement aux apparences qui feraient croire que je tourne en rond, j’ai cherché à savoir où je peux aller, en suivant une ligne droite.
Pour cela, il y a sur le web de plus en plus de matériel cartographique et il y a de quoi faire dans le domaine de la géométrie analogique et introspective (et vis et versa). De ce point de vue, l’époque est effervescente.
Avec l’aide de certains de ces petits joujoux (les plus simples, car je suis néophyte), depuis Paris (48°53’27’’N, 002°22’36’’E), j’ai commencé par descendre verticalement tout droit, dans le très bas (comme dirait C. Bobin), à travers la Terre.
J’ai creusé mon trou, je suis passé par le centre – à partir duquel d’ailleurs j’ai recommencé à monter tout en avançant- et je suis ressorti quelque part (point rouge sur l’image) du côté de la Nouvelle Zélande, en plein hémisphère sud (48°53′27″S, 177°37′24″W).
Cet endroit est donc l’antipode de Paris. Est-ce son opposé ? En tout cas, ça a l’air plutôt tranquille. Le point est néanmoins sur la ligne fictive et politique du changement de date, point temporel ambigu s'il en est.
Pour cela, il y a sur le web de plus en plus de matériel cartographique et il y a de quoi faire dans le domaine de la géométrie analogique et introspective (et vis et versa). De ce point de vue, l’époque est effervescente.
Avec l’aide de certains de ces petits joujoux (les plus simples, car je suis néophyte), depuis Paris (48°53’27’’N, 002°22’36’’E), j’ai commencé par descendre verticalement tout droit, dans le très bas (comme dirait C. Bobin), à travers la Terre.
J’ai creusé mon trou, je suis passé par le centre – à partir duquel d’ailleurs j’ai recommencé à monter tout en avançant- et je suis ressorti quelque part (point rouge sur l’image) du côté de la Nouvelle Zélande, en plein hémisphère sud (48°53′27″S, 177°37′24″W).
Cet endroit est donc l’antipode de Paris. Est-ce son opposé ? En tout cas, ça a l’air plutôt tranquille. Le point est néanmoins sur la ligne fictive et politique du changement de date, point temporel ambigu s'il en est.
J’ai renoncé à l’abstinence envers ces jeux cartographiques et initiatiques car ils permettent la pratique d’une géométrie spirituelle. Et pour suivre le vaisseau amiral de l’Analogie, toujours en ligne droite et horizontalement, j’ai alors cherché à voir à la surface de la Terre par où je passerais, en allant plein Sud. C’est un plongeon direct – et vertical, dans les eaux et glaces de l’Antarctique ! Il n’y a même pas de retour de l’autre côté. On peut s'attendre que le choix plein Nord donne le même résultat en Arctique.
Mais si je choisis une orientation au sens étymologique du terme (plein Est), le chemin (path) prend alors la forme singulière d’une curieuse ondulation. Il s’agit du Chemin du Grand Cercle (Great Circle path).
A great circle path is the shortest path on the surface of a sphere between two points on that sphere (wiki).
Donc le chemin le plus court n’est pas une ligne droite (les métronautes parisiens le savent bien).
Clin d'oeil aux indonautes, elle passe dans les environs de Tiruvannamalai...
Cette ligne passe aussi par le point (rouge) trouvé plus haut, au large du Pacifique, - la sortie du trou creusé verticalement. Mathématiquement, ce n’est pas une surprise...
C’est quand même l’endroit, l’Antipode, qui prouve avec le Pode, que l’horizontal et le vertical (la Terre et le Ciel) peuvent se rencontrer deux fois pour le navigateur métaphysique!
A propos, les seuls endroits au monde sur lesquels il n’existe ni Orient ni Occident sont les deux pôles de Gaïa.
Clin d'oeil aux indonautes, elle passe dans les environs de Tiruvannamalai...
Cette ligne passe aussi par le point (rouge) trouvé plus haut, au large du Pacifique, - la sortie du trou creusé verticalement. Mathématiquement, ce n’est pas une surprise...
C’est quand même l’endroit, l’Antipode, qui prouve avec le Pode, que l’horizontal et le vertical (la Terre et le Ciel) peuvent se rencontrer deux fois pour le navigateur métaphysique!
A propos, les seuls endroits au monde sur lesquels il n’existe ni Orient ni Occident sont les deux pôles de Gaïa.
Faites aussi votre chemin du Grand Cercle en partant de chez vous !
http://map.talleye.com/
http://map.talleye.com/
Liens Great Circle
Great Circle Mapper
Voir chez Wolfram
Voir chez Wiki
Great Circle Mapper
Voir chez Wolfram
Voir chez Wiki
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Enfin, pour être à peu près complet, voici le Ciel boréal de ce même vendredi (09.05.08), lorsque je regardais verticalement et tout droit vers le haut, toujours depuis Paris. Il est associé ici au Ciel austral (ce qu’on voit depuis la sortie de mon trou), comme le faisaient jadis les graveurs cartographes. Il y a du monde en ce moment chez Cassiopée! Andromède est juste dessous (bises).
6 commentaires:
Voilà un travail de cartographie fort intéressant et une invitation au voyage virtuel qui me plait bien Jean-Pierre !
Merci Jean Jacques,ça me fait plaisir de partager cela avec toi, j'ai bien peur d'avoir remis les doigts dans ces navigations (à mon plus grand plaisir), mais la cartographie est tellement initiatique...
Amitiés
Impressionnant!
le navigateur explore la terre, en traversant les mers, le cartographe explore quoi?
son âme?
ou l'âme?
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