Navigations sur Gaïa way: la cartographie procède par projections.
Concepts: (français) (english)
Les projections cartographiques ont été expérimentées bien entendu, sur des polyèdres. Voici un petit bouquet de quelques cartomanières de projeter.
Quitte à vivre ses désirs (bogha), il y a une question bicéphale (venant d’une pensée à deux têtes, oui, il y en a) qui se pose: A quel désir se vouer ? Désir du but ou désir de sa représentation ? Car à l’image de l’histoire des religions et des voies initiatiques qui racontent les moyens pour parvenir à un but, la cartographie exhibe une belle ambiguïté.
La cartographie (se) donne des moyens pour agrandir la compréhension du Manifesté, du Macrocosme et du Microcosme. Mais ses réponses – assez variées – font sentir aussi, quelque part, que la cartographie n’aurait d’autre sujet qu’elle-même, comme la peinture, la gravure, et qu’elle rend plus de comptes au désir de représentation qu’au but lui même.
Serait-elle un art plutôt qu’une science ? J’ai bien peur qu’elle soit bi (je veux dire bipolaire).
Dans les relations humaines, on connaît l’importance et le poids des projections. Une projection peut provoquer l’appréciation dé(sin)formée et parfois contrariante (ce qui devrait être) d’une situation. C’est l’illusion d’optique d’un désir (de représentation) perturbé, insatisfait.
En géométrie, par contre, la projection est une fonction fondamentale, c’est peut-être la principale raison d’être de la cartographie qui en tire une substantielle énergie. Mais par quelle transmutation ? Dit verticalement : la cartographie n’est QUE projection. Mais quelle richesse, quel langage ! Tant d’aspects de l’âme du monde…
Ses efforts pour satisfaire nos désirs (de représentation) et sa créativité pourraient-ils inspirer la clarification de certaines projections psychologiques ? Les cartographies établies par les sciences cognitives sont multiples, comme les schémas d’un morceau de l’ensemble. Mais elles restent pauvres d’un point de vue esthétique, donc éloignées de l’âme. Elles titillent surtout le ludisme du mental.
La cartographie serait-elle thérapeutique ? Autre pépite de géométrie spirituelle... L'histoire de Pangea semble exemplaire.
La cartographie (se) donne des moyens pour agrandir la compréhension du Manifesté, du Macrocosme et du Microcosme. Mais ses réponses – assez variées – font sentir aussi, quelque part, que la cartographie n’aurait d’autre sujet qu’elle-même, comme la peinture, la gravure, et qu’elle rend plus de comptes au désir de représentation qu’au but lui même.
Serait-elle un art plutôt qu’une science ? J’ai bien peur qu’elle soit bi (je veux dire bipolaire).
Dans les relations humaines, on connaît l’importance et le poids des projections. Une projection peut provoquer l’appréciation dé(sin)formée et parfois contrariante (ce qui devrait être) d’une situation. C’est l’illusion d’optique d’un désir (de représentation) perturbé, insatisfait.
En géométrie, par contre, la projection est une fonction fondamentale, c’est peut-être la principale raison d’être de la cartographie qui en tire une substantielle énergie. Mais par quelle transmutation ? Dit verticalement : la cartographie n’est QUE projection. Mais quelle richesse, quel langage ! Tant d’aspects de l’âme du monde…
Ses efforts pour satisfaire nos désirs (de représentation) et sa créativité pourraient-ils inspirer la clarification de certaines projections psychologiques ? Les cartographies établies par les sciences cognitives sont multiples, comme les schémas d’un morceau de l’ensemble. Mais elles restent pauvres d’un point de vue esthétique, donc éloignées de l’âme. Elles titillent surtout le ludisme du mental.
La cartographie serait-elle thérapeutique ? Autre pépite de géométrie spirituelle... L'histoire de Pangea semble exemplaire.
3 commentaires:
très passionnant tes recherches et tes extrapolations sur le plan psychique... ces derniers temps je pensais justement à la littérature de cette manière-là, au plaisir lié aux représentations, à leur multiplicité de kaleïdoscope... heureusement qu'il a un goût de "trop peu"et d'illusoire
je repars dans les campagnes, bon mois d'Août à toi, bises
passionnant et à lire et relire
la projection pseudoconic me plait bien
à voir comment je projette et sous quel forme le but
si tu sors de ta calle et si tu trouve un fil qui te conduit à une forme d'un combiné
je reviens et je repars
mais même de loin je suis admirative de ce que tu proposes bises ingrid
moi qui pensait que la terre était plate....
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