Apéritif : Mandala Zuni (amérindien)
Quand le dernier arbre aura été coupé,
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été attrapé,
Seulement alors,
L'Homme se rendra compte que l'argent ne se mange pas...
Prophétie amérindienne (Geronimo)
Images trouvées chez l’ami grainsdesel (iconographe de premier ordre !)
Google town (w.ambi.ru), Millefeuille (J.M. Golberg)
Ce qui est troublant, avec les idéologies matérialistes d’où suinte une hypnose egomaniaque, c’est qu’elles ne font aucun cas de la spiritualité, donc du moment présent. Les viols continuels de notre Déesse Mère et l’élimination des spiritualités natives sont un incroyable déni qui fourmille de justifications banquières et mercantiles. « Plus jamais çà » est une expression douloureuse qui n’est plus qu’un parapluie sans toile, une feuille de vigne squelettique qui ne protège plus personne des velléités du Mollock.
Pour que ce goût bizarre de l’inéluctable soit aussi fort, il faut croire que cette hypnose est tenace et bien nourrie - mais pas par des poissons !
Alors, existe-t-il encore des îlots de résistance contre le spiricide grandissant qui menace nos fonctions transcendantes?
Car le goût dela Source , lui, est si proche... si proche... si proche...
Car le goût de
10 commentaires:
Luttons ensemble contre le spiricide, si on nous laisse encore ce droit. Ce texte est fort et les illustrations me parlent. Merci Djaipi et bises de source.
Je me plais à penser que plus le matérialisme prend une tournure outrancière, plus il l'emporte en surface et plus en réaction le spirituel s'étend de manière souterraine.
Euh... il manque des images. C'est normal ?
Ariaga - merci pour votre soutien, bises!
Ezrah - j'espère que tu as raison pour le souterrain... oh! oui, il y a des images qui se sont tirées en douce... je viens de rectifier, merci pour tes visites (je suis frileux en ce moment), amicalement
Je citerai Sénèque :
« Je suis d’accord avec tous les stoïciens, je donne mon assentiment à la Nature ; ne pas s’en écarter, se régler sur sa loi et son exemple, voilà la sagesse. Une vie heureuse est donc celle qui s’accorde avec sa nature et on ne peut y parvenir que si l’âme est d’abord saine et en possession perpétuelle de cet état de santé, puis courageuse et énergique, ensuite très belle et patiente, prête à tout événement, soucieuse sans inquiétude du corps et de ce qui le concerne, industrieuse enfin à se procurer d’autres avantages qui ornent la vie sans en admirer aucun, prête à user des dons de la Fortune, non à s’y asservir. » (La vie heureuse)
En violant les lois de la nature, les hommes sont entrés dans l’ère de la peur et de la destruction.
Sénèque voulait souligner, jusque dans l’organisation dramatique, les rapports mutuels qu’entretiennent les ruptures naturelles et humaines : le désordre de l’univers a un effet immédiat sur les désordres humains
Djaipi, tu écris ce que je pense très fort...Encore une fois merci, mais tâche de venir au concert...Seiji est aussi en "résistance", il te donnera une belle énergie au milieu de tous ces coups de fil gouvernementaux... Que feraient ils sans short et sans portable?
Si les tomates échappent aux limaces et aux grêlons, je te promets une super salade à ton passage en morvan cet été!!!!!!!
je dois dire que les images de Quentin Lënw, que je trouve vraiment fascinantes apportent une nouvelle dimension à la note. Bises.
Grainsdesel – Merci pour ce petit vent latin, je crois que l’ancienneté d’un texte est illusoire, les sages de ce fameux "passé" sont toujours d’actualité, ils parlent de la même chose que celle qui nous préoccupe. J’ajouterai à ta conclusion que les désordres humains ont aussi un effet immédiat sur les désordres de l’univers. Amicalement.
Polska – Wouaou ! J’adore les tomates ! La couleur, la forme, le goût, le parfum, le toucher, bref… Mais on se verra avant (short et portable ?!?!). Bises végétales
Ariaga – En effet, notre ami Ezrah m’avait signalé que quelques images avaient pris la tangente (c'est un comble pour la Jonque de NeD qui a quelques revendications géométriques!). Oui, ce photographe (que je ne connais que sur le web) fait partie de ceux qui évoquent l’aspect lunaire, onirique et trouble du monde et de nous même. J’ai retrouvé le lien pour son site :
http://www.lenw.org/
Bises lunaires
Bonjour Djaipi,
Je vous suivrais jusqu'au niveau de la sensation, mais je me demande si ce qui lui sert d'entrée est vraiment toujours du même ordre ; je me le demande à cause de l'impression que j'ai et peut-être partage, que la sensation pourrait se vivre comme en orbite - cela bien au-delà sans doute de nos mémoires, plus ou moins anciennes (?). C'est cela qui m'interroge, parce que je me demande jusqu'à quel point nous aimerions tourner en rond...
Ainsi, oui, beaucoup ressortirait des mots, mais les jeux de hasard, ici, ne sont pas mon fort, ni mon amour.
Cela m'amuse de ceinturer les "matérialistes", en ne voyant chez eux qu'apprentis en tous genres.
D'après moi, ils sont tout "sauf ça" ; la matière aujourd'hui est celle (ce) qui nous enseigne sur qui nous sommes et sur notre avenir, n'est-ce pas ?
Rebonsoir Marie Gabrielle
Si nous aimons tant à tourner en rond, c’est peut-être pour, un jour, prendre la spirale, au lieu de prendre la tangente. Ce jeu ne doit rien au hasard (quoique…), c’est une pulsion de l’âme. Ca ne sert donc à rien de déifier la matière (car il faudrait alors finir par la tuer) mais par contre j’aime à penser que c’est la plus belle (et la meilleure) amante de l’esprit.
Amicalement
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