Art Mandalas

Exposition inaugurale du groupe Art Mandalas

Marlis Ladurée
Sandrine Bataillard
Aurélien Pumayana Floret
Jordan Lamorlette
... et moi

Le soir du vernissage, il y aura un concert de Craig Pruess



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Tibetan type ode

Trève de harcèlement sur le petit poisson traducteur que j’ai récemment installé sur la gauche de la Jonque. Il a trinqué-mouillé ces derniers jours. Je n’imaginais pas NeD aussi sadique, le petit est juste en dessous ! Ce n’est pas de sa faute, après tout, si la Jonque soubresotte d’analogies anarockeuses.

Imaginons, par exemple, un instructeur américain, bluesman de préférence, qui passerait son temps à faire traduire par un instructeur français, écrivain de préférence, des propos sarcastiques et moqueurs visant directement le traducteur français en question. Ce serait harassant.
Mais cette situation est complètement fictive, car l’instructeur américain, bien que capable de beaucoup d’ironies, ne charrie pas ainsi son traducteur, par ailleurs excellent. D’autre part, je ne suis ni américain ni instructeur, un peu blueseur parfois et surtout ce baby fish est TRES naïf.
Il m'inspire m’aime une icompassion surprenante. D’où vient cette bonté électronique ?
Ces webtoys ont pourtant ce qu’ils méritent. Nous leur faisons subir ce que clairobscurément nous croyons subir nous-mêmes. Car il n’y a qu’un orteil (mais cosmique) pour supposer que nous sommes dans leur situation, traducteurs ingénus (anges et nus?), maladroits et têtus, entre les doigts des dieux. Cette dernière scorie, bien que conforme aux enseignements relayés par G. Gurdjieff, est de nos jours spirituellement incorrecte, mais bon, c’est juste pour que le petit travaille son vocabulaire.

Maintenant, voici la koanalogie géométrique du jour :
Le drapeau tibétain flotte sur le Navis Antipodes (48°53’27’’S, 177°37’24’’W) en plein Paris.

28.05.08 (cliquer pour la localisation)
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- Je n'en ai pas fini avec F.Z.

Débris co(s)miques

Convulsion de la psyché de Gaïa ou récente version du Mollock ?

Carte de l’instabilité mondiale (explomap)

Ça n’a pas manqué ! Le traducteur-poisson bébé bêle a transformé Barber en Samuel Ennuyer ! (voir billet précédent)...
C’est déjà un premier contresens – musical. Et encore, je n’ai pas eu le temps de vérifier plus loin le travail du webtoy yahootien. English speaking blogfriends, goude leuque.
A part ça, tout va bene. J’ai quand même eu envie de lancer un défi au poiscaille babyloniais.

Dark maps

Mardi matin, gris : revoilà l’hideux au logue en chef qui pollue les infos du matin avec ses paonneries démagogiques et anxiogènes et qui plombe encore ma journée… professionnelle et cartophilique (gasp ! il y a du vinaigre dans mon muesli…).
Mais… Touti va bene : après le triturage irresponsable de la carte judiciaire, les bidouillages incohérents et incompétents de la carte pédagogique, les tripotages aberrants de la carte hospitalière, maintenant les gribouillages pitoyables de la carte de la recherche, ce sont bien les plans d’une propagande puante destinée à nous réduire en esclaves de l’argent et à transformer la pauvreté en une délinquance, avec cette frénésie simiesque et vaniteuse de vouloir tout changer sans rien savoir. Est-ce l’avènement de la légitimité de l’ignorance ?
Toutes ces cartes hostiles, orchestrées sous l’emprise d’une surdité ahurissante (et encore, çà, c’est légal… - la surdité, j’entends, quoique…) sont la funeste topographie de l’idéologlauquie, la destruction planifiée du bon sens et de l’humanisme.
Pour parodier mon poète préféré (Will pour les intimes) : Il y a quelque chose de pourri au royaume du libéralisme.

Normalement avec cette dernière, le gadget babybêle devrait s’en sortir. Pour le reste des exploits du poisson, les commentaires sont bienvenus...

En guise de coda pour ce billet inattendu , voici l’adéquat Cosmik debris du magnifique et attendu Frank Zappa, avec le célèbre :
- What kind of a guru are you ?... don’t waste your time on me etc...

Les sanghafriends comprendront évidemment de quel guru il s’agit. Seront-ils les seuls ?
Pour ceux qui ne peuvent pas entendre sans les yeux, voici l’adresse de la video du morceau en concert (qualité moyenne, sorry).
Provocation canaille pour le super poiscaille traductaire: les sous titres sont en… japonais ! Il est blême !
http://www.dailymotion.com/related/126330/video/xsa2b_frank-zappa-cosmic-debris_music

Au nom de la magie de la musique et des musiciens, ce billet leur est dédié et en particulier à Chronophonix (et à Zappa bien-sûr).

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Yo' mama

Faites des mers et non des guerres !

Oceans floors (ngdc.noaa.gov)

Hier était donc le Mothers’ day.
Pour l'occasion, j’ai retrouvé cette composition du regretté Frank Zappa, musicien-instructeur du clan de la Folle Sagesse (si, si...) et ardent promoteur de l’émancipation.
– To be free from pa’ and ma’.
Voici Yo’ mama, avec son anthologique solo de guitare et sa coda ludique (cliquer la flèche).

-Rassurez vous, j’aime ma maman, j’ai m’aime parlé avec elle, hier soir.
-L’outil poisson babylonien (à gauche) est en test, je ne réponds pas des possibles surréalismes verbaux que peut produire ce robot - quoique... Sorry, english speaking blogfriends.
-Documentaire sur Frank Zappa.

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Duo

Prix d'interprétation de NeD: Andromède et Milky Way

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Avec Samuel Barber

Il y a aussi une belle version pour cordes (Adagio) chez Astrale, à qui je dois cette insertion musicale.

Andromeda


(apod.nasa.gov)

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MilkyWay


(ipac.jpl.nasa.gov)

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Shade (9)

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Trouble reine

Il y a une photo de Hubble que j’avais écarté de ma sélection d’hier matin et qui montrait un couple de galaxies "visiblement perturbé par une interaction gravitationnelle", dans la constellation de… Cassiopée.

From Cosmocroisette

MCG+12-02-001 (hubble)

Hier midi, je me suis retrouvé enfermé avec l’ami Berge dans la galerie souterraine de l’Espace Cardin, alors que je venais récupérer mes gravures. Et finalement, lorsque j’ai pu ressortir, c’était pour découvrir au dessus du bâtiment une figure… familière : Cassiopée !

(Cliquer l'image pour voir la location)

Pour mémoire, Cassiopée est la mère vaniteuse d’Andromède, ci-dessous gravée par J. Hevelius.

J. Hevelius, Cassiopea - 1690 (lindahall)

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Pirogue

Hier soir, j’étais au vernissage de la Pirogue (une frangine de la Jonque !) accompagnée de deux sphères armillaires partielles que l’amie Polska (blogfriend) expose au jardin du Luxembourg et plus précisément à la fontaine Médicis. Elles y seront en résidence pendant quelques mois.

A voir! >> Location

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Cosmocroisette

Galactic interlude.

Essayer de comprendre ce qui se passe à une (très) grande échelle autour de nous-mêmes permet, éventuellement, de comprendre ce qui se passe à l’intérieur. Et l'art de la relation est un aspect de la géométrie spirituelle.
Ce billet est dédié aux blogfriends chantdupain et astrale la bien nommée qui a trouvé sur NeD blog une gravure dont j’ignorais la présence ( !).

Plan large (comme dirait jjb): 4800 x 4800 px

On croit trop facilement qu’une galaxie est seule dans un énorme espace vide, alors qu’il existe des exemples de vie relationnelle entre ces Grands Corps. De là à dire que le cosmos serait un grand club de rencontres avec marivaudages et psychodrames, il n’y a qu’un orteil.
L’analogie est (trop?) évidente avec la situation de l’être humain qui se croit souvent et fantasmatiquement séparé du Tout.
Pour célébrer le 18° anniversaire de Hubble (sweat eighteen…), Technosciences et Nasa nous ont proposé récemment, façon paparazzi , quelques superbes clichés des relations sauvages et mondaines dans la communauté galactique. C’est encore mieux que la croisette!

Le site du cosmophotographe édite une collection de Cosmic collisions, dont voici une petite sélection cliquable et craquante. Je crois que je vais devenir cosmondain et plus cosmopoli.

ESO 255-7: Pour commencer en tout bien tout honneur, voici un quatuor (à supercordes?) de galaxies dans la constellation Puppis (alias Argo Navis). La quatrième galaxie est obscurcie par la poussière (notice).

Plan large: 2708 x 2708 px

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NGC 5331: Couple de galaxies se tenant par le bras dans la constellation de la Vierge (notice).

Plan large: 3134 x 3134 px

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NGC 6786 + LEDA 62867: Deux galaxies en relation dans la constellation du Dragon. Il est prévu que la première (la plus grosse) va avaler la seconde, éventuellement (notice).

Plan large: 3572 x 3572 px

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II Zw 96: Jeune couple de galaxies, dans la constellation du Dauphin. C'est le printemps là haut si (notice).

Plan large: 2856 x 2856 px

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Cette ambiance me rappelle le temps (un peu héroïque) où NeD blog présentait Deep Song, opéra inspiré par le même Hubble (sweet seventeen at this time). Depuis l'été dernier, la Jonque a perdu sur sa route quelques images noyées en mer, quelques blogfriends aussi d'ailleurs, mais bon...

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G.C.P. (3) - Antipode constellation

Great Circle Path

La grande ville la plus proche du Point antipodal de Paris (P.A.P.), ici en jaune, est Christchurch à au moins 800 km. En fait, à part la Nouvelle Zélande elle–même et la grosse île Stewart, il y a quatre objets (archipels) intéressants et relativement proches du PAP.

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Le premier est Antipodes Islands - évidemment (49°41’2’’S, 178°46’16’’E), au Sud ouest du PAP. Il semble désertique mais plein de calligraphies naturelles. Son point antipodal réel (49°41′N, 1°12′W), est situé à quelques km à l'Est de Cherbourg, en France.

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Le deuxième est aussi un groupe, Chatham Islands (43°54’24’’S, 176°,29’31’’W), à la singulière silhouette et situé à droite de la ligne de changement de date. Il y a des routes, un peu de végétation et quelques habitations.
Le point antipodal de Waitangi se trouve en France, dans le village d'Alzon du département du Gard. Remarquable symétrie: les deux villages comptent environ 200 habitants chacun.
(Site de Chatham islands)

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Le troisième objet est Campbell Island (52°33’6’’S, 169°8’19’’E), érotîle avec au milieu une romantique Venus bay, pudiquement recouverte d’une nappe nuageuse et un Mount Honey (Petite capture avec FlashEarth).

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Le quatrième est Auckland Island (50°45’36’’S, 166°5’59’’E), plume minérale que G’Earth n’a pas pu approcher de plus près.
Il y a un cinquième archipel, les Iles Bounty (du célèbre navire révolté), mais G’Earth ne le voit pas. (>>Carte scolaire des Bounty).

Voir les cartes topographiques des îles Néozélandaises (grand format).

Cette région mythico-réelle ressemble donc à une constellation terrestre qui mériterait bien un nom et une figure mythologiques car l’Ile symbolique a souvent eu le rôle de figurer l’Utopie.

Images: captures d'écrans avec les webtoys: GoogleEarth et FlashEarth.

>> GCP (4)

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G.C.P. (2) - Antipodes

Carte antipodale (wiki)

Un objectif majeur de l’alchimie, de la psychologie des profondeurs et de nombreuses traditions spirituelles est celui de la réunion des opposés. Cette conjonction est bien sûr au cœur d’une géométrie spirituelle.
Depuis mardi dernier (GCP-1), j’ai redemandé à Google Earth le tracé du Chemin du Grand Cercle, plein Est en partant de Paris, et il m’a renvoyé ces images capturées rapidement (petits formats).
Voir map.talleye et suivre le lien G’Earth.

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3 vues du Chemin du Grand Cercle (G.C.P.)

La ligne rouge qui ondulait gracieusement sur le ventre de la Terre est donc illusoire et ne vaut qu’à cause du mode de projection qui "platifie" le globe. C’est la faute à Mercator !
Sur G’Earth, la ligne y est bien droite mais ne résout pas le mystère du passage par la Mer noire (après le Sommet noir, tout est possible), l'Arménie, l’Iran des Soufis, le Pakistan, l’Inde des Bouddhas, l’Australie des Hommes vrais, et plus loin le Mexique des Mayas (sources de sagesses...). Et dans les environs immédiats, le long du chemin (path) : l’île de Pâques, la ville de Panama (un des surnoms de Paris), St Domingue, les Bermudes… Ça fait beaucoup...

La région intéressante est celle de nos imaginaires d’enfants qui supposent que, sous nos pieds, des semblables bipèdes marchent la tête en bas parce qu’ils sont à l’opposé géométrique de chez nous. A l’époque et à tort, on en créditait les chinois, qui sont bien plus au Nord.
L’espace réellement opposé au nôtre, par conséquent attirant et symbolique, se trouve autour du Point (ici en rouge) – rencontre de l’horizontal et du vertical pour le navigateur (voir billet précédent) : le plateau de Campbell.

Plateau de Campbell (wiki)

Cette région mythique et pourtant bien réelle, a été chargée de rêves et projections fantasmatiques car "tout y est à l’envers", y compris l’inverse de nos limites. Elle confirmait l’intuition que l’on avait du paradoxe vivant.
Du point de vue géométrique, un tel lieu prouverait que nous avons un pôle opposé à ce que nous croyons être nous même.

(Antipode : « Pied au dessus de la tête »)

Hartmann Schedell, Chroniques de Nuremberg, 1493, extraordinaire recueil d’imaginations gravées et réelles !
Les graveurs sont : Michael Wolgemut (1434/37–1519), et Wilhelm Pleydenwurff (1460–1494).
Wolgemut était le maître d’Albrecht Dürer.

La deuxième gravure est dédiée à iPapy.

GCP (1)

GCP (3)

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G.C.P. (1) - Great Circle Path & Antipodes

A propos du chemin (path), l’horizontalité et la verticalité continuent de surprendre par leur relativité, et contrairement aux apparences qui feraient croire que je tourne en rond, j’ai cherché à savoir où je peux aller, en suivant une ligne droite.
Pour cela, il y a sur le web de plus en plus de matériel cartographique et il y a de quoi faire dans le domaine de la géométrie analogique et introspective (et vis et versa). De ce point de vue, l’époque est effervescente.
Avec l’aide de certains de ces petits joujoux (les plus simples, car je suis néophyte), depuis Paris (48°53’27’’N, 002°22’36’’E), j’ai commencé par descendre verticalement tout droit, dans le très bas (comme dirait C. Bobin), à travers la Terre.
J’ai creusé mon trou, je suis passé par le centre – à partir duquel d’ailleurs j’ai recommencé à monter tout en avançant- et je suis ressorti quelque part (point rouge sur l’image) du côté de la Nouvelle Zélande, en plein hémisphère sud (48°53′27″S, 177°37′24″W).
Cet endroit est donc l’antipode de Paris. Est-ce son opposé ? En tout cas, ça a l’air plutôt tranquille. Le point est néanmoins sur la ligne fictive et politique du changement de date, point temporel ambigu s'il en est.

Sortie de mon trou à travers la Terre (1403 x 1000 px)

J’ai renoncé à l’abstinence envers ces jeux cartographiques et initiatiques car ils permettent la pratique d’une géométrie spirituelle. Et pour suivre le vaisseau amiral de l’Analogie, toujours en ligne droite et horizontalement, j’ai alors cherché à voir à la surface de la Terre par où je passerais, en allant plein Sud. C’est un plongeon direct – et vertical, dans les eaux et glaces de l’Antarctique ! Il n’y a même pas de retour de l’autre côté. On peut s'attendre que le choix plein Nord donne le même résultat en Arctique.

Chemin du Sud (1038 x 1019 px)

Mais si je choisis une orientation au sens étymologique du terme (plein Est), le chemin (path) prend alors la forme singulière d’une curieuse ondulation. Il s’agit du Chemin du Grand Cercle (Great Circle path).
A great circle path is the shortest path on the surface of a sphere between two points on that sphere (wiki).

Chemin de l'Est (1200 x 1200 px)

Donc le chemin le plus court n’est pas une ligne droite (les métronautes parisiens le savent bien).
Clin d'oeil aux indonautes, elle passe dans les environs de Tiruvannamalai...

Conjonction des chemins (paths) horizontal et vertical
(1694 x 1000 px)

Cette ligne passe aussi par le point (rouge) trouvé plus haut, au large du Pacifique, - la sortie du trou creusé verticalement. Mathématiquement, ce n’est pas une surprise...
C’est quand même l’endroit, l’Antipode, qui prouve avec le Pode, que l’horizontal et le vertical (la Terre et le Ciel) peuvent se rencontrer deux fois pour le navigateur métaphysique!
A propos, les seuls endroits au monde sur lesquels il n’existe ni Orient ni Occident sont les deux pôles de Gaïa.

Trois petits tours, Great circle path au départ de Paris
(2704 x 900 px)

Faites aussi votre chemin du Grand Cercle en partant de chez vous !
http://map.talleye.com/

Liens Great Circle
Great Circle Mapper
Voir chez Wolfram
Voir chez Wiki

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Enfin, pour être à peu près complet, voici le Ciel boréal de ce même vendredi (09.05.08), lorsque je regardais verticalement et tout droit vers le haut, toujours depuis Paris. Il est associé ici au Ciel austral (ce qu’on voit depuis la sortie de mon trou), comme le faisaient jadis les graveurs cartographes. Il y a du monde en ce moment chez Cassiopée! Andromède est juste dessous (bises).

Boréal et austral - 09 mai 2008 (fourmilab.ch)
(1984 x 1000 px)

Avec le véhicule de fourmilab, vous pouvez même voir l’image de la voûte céleste (la déesse Nout) telle qu’elle était au moment de votre naissance (ce que je n’ai pas manqué de faire… pour voir le sentiment que ça fait, et dans mon cas, Andromède était là aussi, proche du centre).

J. Flamsteed, boréal et austral -1729 (lindahall)
(1984 x 1000 px)

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Pour l’aroute et aux pas sages, voici quelques webtoys icartographiques (il y en a pour tous les blogfriends):

Voir le ciel depuis d’autres villes autour du monde

Voir Solar system live

Supercarto de Hubble, Interacting Galaxies Map

Supercarto de Youtube

Supercarto de Flickr

Supercarto de Wiki

Map my temple

>> GCP (2)

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Shade (8)

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Acap

L’horizontalité est vraiment relative.

Joan Oliva, Western Europ, 1590, (map 5, memory.loc.gov)

A.Kircher, Mundus subterraneus, 1668, (map 19, memory.loc.gov)

La verticalité aussi d'ailleurs.

Axes de rotation des corps du système solaire (Solarviews.com)
(voir>>)

Quant à l'ascension...

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Globus

A propos de la belle petite montgolfière du carrousel de Jules (oui, elle m’a émue…), il faut dire que le Ballon a connu les feux de la rampe uranographique sous le nom (d’artiste) de Globus Aerostaticus en représentant une région située entre Capricorne et Verseau.

Il fait partie du casting des 14 nouvelles constellations, introduites au XVIII° siècle, alors qu’un certain Lacaille (oui, je lui en veux un peu…) découpillait la grande constellation d’Argo Navis. A l’époque d’ailleurs, la fantaisie va bon train puisqu’il y a, entre autres, un Taureau dédié à un prince polonais.
Constellation éphémère, Globus aerostaticus est une sorte d’archétype fugace qui n’a donc fait qu’une courte apparition sur la scène de la cartographie céleste. Il apparaît dans l’Uranographia de J.E. Bode après une suggestion de J.J. de Lalande (selon I. Ridpath) , en 1798, pour honorer les frères Montgolfier.(>> aérostation)
J’ai quand même trouvé un globus… sur une gravure de Lalande de 1782. Allez comprendre...
Avec Meissner, sa nacelle avait même commencé à (trop ?) muer en un Navis qui rappelle l'indésirable et fantômatique Argo... Le Globus disparaît dès 1826 de certaines cartographies (Konig). Ce troublant destin valait bien ce supplément d’enquête.

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J. J. de Lalande, 1782 (atlascoelestis), J.E. Bode, 1801 (plate 16, lindahall)

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A. Meissner, 1805 (table 17, lindahall), K. Reissig, 1825 (map XXII, lindahall)

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A. Jamieson, 1822 (atlascoelestis), F. Konig, 1826 (tavole XXI, atlascoelestis)

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Globus, au marché de la Cité des Sciences, vendredi.
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