Atelier-jonque de géométries spirituelles

samedi 11 août 2007

Cartophilie (4)

Galaxie

Elle trône, majestueuse, dans la constellation d’Andromède. En 964, le Perse Al-Sufi l’avait aperçu à l’œil nu comme une petite tâche laiteuse. En 1781, le Français Charles Messier lui attribua le numéro 31 (M 31) dans son catalogue de nébuleuses et d’amas d’étoiles. Enfin, l’Américain Edwin Hubble distingua ses étoiles individuelles. La galaxie d’Andromède est un objet extérieur à la Voie lactée.
CNRS
(Photo: Robert Gender)

J'ai une certaine tendresse pour Andromède. Sa constellation est inspirante (300 milliards d’étoiles !). Sa galaxie principale (M31) s’est présentée spontanément dès la naissance de NeD blog comme une marraine inattendue.

Mythologiquement, c’est l’héroïne d’un sacrifice (mais tout finit bien avec Persée).
La particularité (symbolique ?) de M31 est que c’est l’objet le plus lointain que l’on peut voir à l’œil nu. La seconde est qu’Andromède ressemble vraiment beaucoup à notre Milky Way. Leur rencontre est prévue dans quelques milliers d’années. En attendant, la distance ne tue pas les sentiments.
Il y a la simulation de leur rencontre ICI. (8ième vidéo)
(Carte: caribooskies)


Andromède de Dürer (1515)

Pour approcher la foisonnante galaxie des graveurs cartographes, j’ai décidé de suivre le fil d’Andromède. A défaut de la libérer, je me suis permis de la « redresser », car elle est assez souvent la tête en bas sur les gravures. Voici quelques portraits de la Belle par les uranographes.

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Riessig (1829), Davis (1868), DelaHyre (1719)

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Casparus-Hersbach (1618), Rost (1723), Hevelius (1690)

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Heis (1872), w (XX°), Jamieson (1822)

J'ai trouvé une quarantaine d'autres portraits d'Andromède par les uranographes à voir dans NeD galeries. Elles y sont présentées par ordre chronologique.
J'ai également trouvé près de 80 représentations de la Princesse par des peintres et sculpteurs au cours de l'histoire de l'art (à venir, je préviendrai).

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