Atelier-jonque de géométries spirituelles

mardi 15 mai 2007

Racines cubiques (2)

Retour aux racines cubiques de NeD. Après cette irruption, avant hier, de 8 … entités, vous imaginez… la Jonque a fait salle pleine!
Je n’ose les appeler autrement, car, paradoxalement, je constate moi aussi que NeD blog n’a « pas trop de nouvelles des anges » (formule de prof'D).

Des origines cubiques de NeD, donc.
Sur le papier, toute projection perspective du volume d’une Idée est une transmutation géométrique de l’objet.
La projection solaire du cube en perspective parallèle produit un hexagone semi régulier qui permet de parler d’un « cube hexagonal ».
Le cube est « couché » sur un plan ambigu : il est à la fois horizontal et vertical, il fait jouer deux points de vues différents en simultané, dans une situation analogue à… celle d'un mandala !
Cette propriété, connue depuis longtemps, a permis des pavages décoratifs dès l’Antiquité et une spéculation graphique intéressante dans l’art géométrique de la tesselation.

...............
1- Pompéi, 2- Cubes de Léonardo, 3- Pavage antique, 4- Pavage bleu d'après R. Penrose et, 5- le fameux triangle impossible du même Penrose (1954), inspiré de celui de Reutersvärd (1934).
NeD contient 2 triangles de nature analogue.


NeD a été soumis à l'épreuve du mandala. Il est mandalaïque [:-)].
Son centre est libre, il n’est occupé par personne en particulier, et ce n’est pas là où NeD veut attirer l’attention. C’est plutôt sur l’espace multidimensionnel dans lequel se situe son centre. Apparemment, ce centre est en paix, mais il n’est rien sans ses parties. La puissance des conjonctions qui l’entourent font que NeD produit aussi une ombre turbulente malgré sa séduisante symétrie. Il a besoin de notre pensée symbolique pour témoigner de cet espace irrationnel et subtil qui fait supposer l’existence d'une Géométrie spirituelle.
(MandalaNeD, dessin numérique, jpt)

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Un ange passe portant entre ses ailes un diamant taillé en cube.

Anonyme a dit…

Passionnant, passionnant. L'occasion d'un petit "cours de rattrapage" sur les racines de NeD et le "gang des figures ambigües". Les liens du triangle impossible m'ont bien occupée je dois dire (il faut le voir pour le croire !?), ce qui m'a finalement conduite à M.C. ESCHER (que je ne connaissais pas - ou si peu) qui m'a fait forte impression !
Au fait, bravo pour le MandalaNeD ! Bises.

Anonyme a dit…

Bravo Ada, cela fait plaisir de voir quelqu'un qui s'intéresse vraiment au contenu des blogs. De puis quelques temps quand je regarde les commentaires à droite et a gauche (chez moi je suis un peu épargnée)j'ai l'impression de fréquenter des salons de thé où on papote. Qu'est-ce que tu en pense ne faudrait-il pas un peu remonter le niveau ?

Anonyme a dit…

Oulà ! Sujet épineux hi-hi... Je suis bien sûr d'accord avec toi, mais pour me faire néanmoins l'avocat du diable :), je dirais que c'est l'équilibre délicat entre légèreté et sérieux (que ce soit pour le blogueur ou le visiteur). Par exemple, il m'arrive de juste "passer" faire un petit coucou sur un blog sans m'attarder suffisamment, souvent par manque de temps (ce qui ne m'empêche pas de revenir après, mais bon...).
Il arrive également qu'un sujet nous parle moins sur le moment et que l'on se réserve pour un jour ou notre esprit est plus "disponible" pour l'aborder. En fait, idéalement, c'est évolutif sans être linéaire : on s'attarde, on ne s'attarde pas, on revient, etc... (Djaipi a d'ailleurs fait une note sur le sujet : "Topoloblog") ; les liens se créent, et on découvre petit à petit la cohérence relative du blog et de la personnalité de son créateur, le Tout que des éléments apparemment disparates constituent (je sais que cela te parlera ;-).
Parfois aussi, on est intéressé sans avoir forcément quoi que soit à dire, ou ce que l’on voulait dire a déjà été dit.
Tout dépend également du contenu et de la « configuration » du blog, qui se prête ou non à l’ambiance « salon de thé » (certains blogueurs aiment bien cette ambiance).
Et enfin (j’ai tenté de faire à peu près le tour de la question…), on est parfois surpris(e) par certains lecteurs, qui après quelques interventions lapidaires, arrivent un jour avec un commentaire qui démontre qu’il ont apporté beaucoup plus d’attention qu’il n’y paraissait à nos modestes contributions. Voilà.
Bises. Ada

Ps : désolée de vous avoir un peu envahi Djaipi !!!

Anonyme a dit…

Très turbulent, en effet, notre NeD mandalaïque (laîc ? non, sacré). Car la cage géométrique (thoracique ?) ainsi dessinée tord la troisième dimension (celle de l'égo) pour y ouvrir en son coeur un noeud ou une porte dimensionnelle qui nous renvoie à notre véritable centre (qui n'est pas de ce monde). Un beau symbole qui renouvelle celui de la Rose-Croix...

djaipi a dit…

Chères amies, vous êtes welcome sur la Jonque ! Vous avez le courage (témérité ?) de vous aventurer sur ses eaux paradoxales.
Ariaga, votre soutien fidèle fait chaud au cœur, et la question est-elle : est-ce le diamant qui fait partie de l’édifice, ou bien l’inverse ?
Ada (soyez à l’aise, vous n’envahissez pas), je suis bien d’accord avec ce mélange de légèreté et de sérieux. C’est d’ailleurs le souci de beaucoup de disciplines artistiques. Cet « alliage » de la grâce et de l’effort. Subtil cocktail. Pour ma part, je me fais embarquer parfois (non sans plaisir) par des langageoiseaux. Mais, et c’est peut-être notre point commun, j’essaie ( !) de ne pas perdre le fil.
Le support blog est une drôle de monture, un véhicule où le volant et les pédales ne sont pas aux endroits convenus de la communication. Pour l’instant, le koan est : qu’est-ce que le blog nous fait faire… sans perdre le fil…
Bises alliées

djaipi a dit…

Arianil, merci, bienvenu aussi, ton com’ s’est glissé dans la Jonque (sous mon NeD) juste avant que j’enregistre le mien. Ta lecture du cuboïde mandalaïen (?) m’encourage, car c’est un genre d’intuition difficile à traduire alors que nous pressentons (presque) tous de quoi il s’agit. La Rose Croix fait partie de la riche famille des Gnoses respectables. Ton compliment parfume ma méditation.